L’Agneau de Dieu des frères Van Eyck
Sur la nappe d’autel, sous l’Agneau de Dieu des frères Van Eyck, le célèbre retable de Gand,
est écrit : Ecce Agnus Dei, QuiTollit Peccata Mundi (Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève les péchés du monde).
En pardonnant ses péchés, on obtient la possibilité de recommencer, une chance de pouvoir
changer soi-même. Mais y a-t-il des choses qui ne peuvent pas être renouvelées de cette manière et qui nécessitent un véritable sacrifice personnel
? Cette question m’a traversé l’esprit lorsque je suis allé voir ce retable récemment.
Découverte lors de la restauration Agneau de Dieu
Lors d’une restauration qui a duré un an, il est apparu que l’image de l’Agneau de Dieu avait été en grande partie recouverte de peinture. Un agneau
très différent est apparu. Cet agneau vous regarde avec un visage presque humain, direct et très pénétrant. Il semble demander à
qu’il ne peut enlever les péchés que si vous le pensez vraiment. C’est peut-être cet aspect conflictuel qui a motivé l’application d’un repeint à l’époque (
).
Propre version du Lamb God’s
J’ai décidé de faire ma propre version du Lamb God’s, d’un agneau visiblement épuisé par ce processus répétitif.
De l’agneau, j’ai utilisé les deux éléments que nous ne pouvons pas consommer : le squelette et la laine.
Avec la laine, j’ai recouvert les os (reproduits) du squelette de l’agneau et je les ai cousus autour de l’agneau. Pour le questionnement
yeux, à l’instar de l’Agneau Dieu des frères van Eyck, j’ai utilisé une photo de mes propres yeux.
J’ai imprimé les photos sur du feutre et je les ai épinglées comme des crêpes sur la tête de mon Agneau Dieu, comme un autoportrait.
Cela étant, je dois encore faire face à cette question avant tout moi-même. Et peut-être qu’après cela, vous pourrez mettre cela sur le compte du visiteur
.